Généralités sur les Ouvrages dits "du Moment"
allons y pour un peu d'histoire...Plan de défense de Paris du général Michel
Depuis l'achèvement les forts de 1874 la défense de Paris n'a reçu aucune modification notable après l'ajout de tourelles Mougin pour couvrir les intervalles critiques. Le maintient de l'enceinte de Paris fait débat dans l'opinion et dans les milieux militaires, on reparle pourtant d'une nouvelle enceinte en 1897, mais c'est en fait pour dissimuler un compte de trésorerie destiné à fabriquer les premiers canons de 75 (loi du 21-12-1897).
Les terrains militaires de l'enceinte entre Le Point-du-jour et la Villette sont alors estimés à 200 millions de francs, et l'Etat émet des obligations à court terme gagées sur cette emprise foncière.
En 1908 alors que le compte spécial est soldé, l'Etat négocie encore avec la ville de Paris mais pour 64 millions seulement, dix ans après le foncier n'a pas baissé mais les 75 ont été construit dans le secret. (Les négociations entre l'Etat et la ville de Paris aboutirent par la loi du 19 avril 1919 au déclassement total et à la cession de l'enceinte pour 100 millions de francs.) Le Conseil Supérieur de la Guerre en 1911 est conscient de l'obsolescence de l'enceinte et souhaite renforcer la ligne de défense établie en 1874, la dépense est estimée à 40 millions et pour la financer les négociations avec la ville sont réactivées avec la création d'une commission spéciale en 1912. En juillet, la Haute-commission de Places Fortes souhaite mettre la capitale à l'abri d'un bombardement à la distance de 13,5 kilomètres.
Il faut donc construire une nouvelle ligne de défense plus en avant, fermer les intervalles dangereux
source: fortif-overblog
Avec quelques trouvailles sympa...
Beaucoup de plomb...., 2 anneaux, un plomb de scellé, un balle a hélice pour gros gibiers Cal. 12 et 4 balles pas évidente à identifier...
le plomb de scellé
marquage VP, le revers bien usé mais il doit s'agir su navire present sur le blason de la ville de Paris d'ou les initiales...
les balles:
A première vu j'ai pensé a de la balle Minié mas les cotes ne correspondait pas du tout...
les années 1870
FUSIL U.S SPENCER modèle 1860 – 1867.
Fusil Spencer modèle 1860.
Caractéristiques :
Calibre : 14,2 mm.
Munition : 56-56 spencer.
Longueur totale : 1,195 mètre.
Longueur du canon : 0,762 mètre.
Poids : 4,550 kg.
Capacité du magasin : 7 coups.
En 1860, à une époque où bien des arsenaux produisent encore des armes à percussion, Christofer M. Spencer dépose le brevet d’une arme à répétition tirant une cartouche métallique et dont il assure la production.
Les activités de la Spencer Repeating Rifle Company se poursuit jusqu’en 1869, date à laquelle elle est rachetée par Winchester qui élimine ainsi son seul concurrent.
Le système comporte un magasin tubulaire dans la crosse et une culasse mobile constituée d’un bloc semi-circulaire rotatif, manœuvré par un levier de sous-garde.
La percussion est assurée par un chien externe.
Les fusils et carabines du système Spencer tirent trois types de cartouches qui ne sont pas toutes interchangeables :
- 56/56 (calibre 14,2 mm), balle de 28,8 g.
- 56/50 et 56/52 (calibre 12,7 mm).
Les modèles livrés à la France se déclinent en plusieurs versions :
- Fusil Spencer Army, ce modèle reçoit une baïonnette à douille.
- Fusil Spencer Navy, avec sabre-baïonnette.
Il a été livré 8.563 fusils de ces deux types à la France.
Donc pas évident de retrouver la provenance de ces ogives, qui devait servir prés de cette ouvrage a l 'entrainement des soldat en garnison sur place début 1900...
lien vers les armes utilisé en France pendant la guerre de 1870:
http://www.laguerrede1870enimages.fr/page180.html
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